Une œuvre sensible et écologique pour l’espace publique
Le phare est une installation interactive qui met l’océan dans la ville et donne les commandes à nos enfants. A l’entrée d’une place publique, un phare lumineux est dressé comme un appel à scruter l’horizon qui s’offre à nous. Il projette des portraits sur les façades alentours, autant de figures intimes pour évoquer de brumes en tempêtes les liens sacrés entre l’Homme et la Nature.
Alors que sur les façades : l’eau monte !
Ensemble, rêver – ou cauchemarder – le monde qui vient
Sur fond de préoccupation écologique, le projet file la métaphore aquatique pour mieux conter le changement qui vient dans le monde des Hommes. Il révèle une collection de paroles où s’entrechoquent des visions de «nos futurs », à chaud et à fleur de peau. L’installation prend pour figure symbolique le phare : objet propice à porter son regard au loin, tandis que des portraits géants balayent les façades alentours.
L’installation est participative et interactive.
Réalisée grâce à l’implication pendant la création – puis à chaque représentation – de personnes rencontrées localement. Ces figures nous observent, nous interpellent et nous content les liens et les récits qu’ils ont su tisser face à cette montée des eaux, celle qu’on attend inexorablement… celle qui fondera le socle nouveau des sociétés de demain.
Celles de nos enfants.
À ces derniers, nous confions les commandes. Lors des représentations, ce sont les plus petits que nous invitons à venir jouer les gardiens de nos futurs. Ils donnent le cap en faisant les choix à travers la narration.
Ecologique et éco-conscient.
Dans le fond comme dans la forme, les préoccupations écologiques irriguent l’ensemble du projet et influencent autant les choix artistique que le design technique, les matériaux et les modes de fabrication.
La transition commence dès maintenant, dans nos propres processus de création, n’est-ce pas ?
Un création en cours.
Imaginé en Corse à Bonifacio en Juillet 2019, ce projet est un des enfants du confinement : habité par la nécessité absolue d’agir artistiquement. Il est aussi librement inspiré de l’auteur lyonnais Alain Damasio et sa nouvelle “So PhareAway” ( – où des humains isolés communiquent par éclairs et raies au milieu d’une nappe de lumière saturée – ).
L’équipe artistique démarre ses premières recherches en Novembre 2020 au Chateau de Goutelas et au LabLab à Villeurbanne en décembre.
Une demi-douzaine de résidences permettent de travailler autant sur les collectes de témoignages, l’écriture musicale et vidéo-documentaire, que le design d’interaction et les principes de narration non-linéraire.
L’objet en lui-même sera dessiné et construit à Lyon au printemps 2021, en complicité avec Komplex-Kapharnaüm, en vue d’une première présentation en Juillet 2021 à Bonifacio lors du Festival FestiLumi : retour aux sources.
Salut les pros : on cherche encore des partenaires !